Les expositions temporaires

En 2024

Du 18 octobre 2022 au 22 septembre 2024

Après l’exposition Aux Origines dédiée à la construction de l’image de la Camargue depuis les cartes de géographies jusqu’aux cartes postales, La Camargue entre deux eaux traite de l’importance des eaux qui donnent vie à la Camargue.

Lieu de rencontre du Rhône et de la Méditerranée, des eaux douce et salée qui s’y mêlent, s’opposent ou se superposent en une infinité de combinaisons, la Camargue ne cesse depuis sa formation d’être soumise à leurs mouvements. Sur chaque centimètre carré de son espace, tout ce qui vit doit s’adapter à la présence ou à l’absence de sel dans l’eau. C’est donc bien entre deux eaux, douce à salée, qu’animaux, végétaux et humains composent pour mener à bien leur existence.

« Entre deux eaux » se dit aussi d’une situation indécise où des choix sont à faire et des adaptations à trouver. Ce qui est le cas tandis que le réchauffement du climat entraîne la diminution des ressources en eau douce, la salinisation des sols, le retrait du trait de côte et la multiplication d’événements météorologiques jusqu’alors exceptionnels. Aussi est-ce bien, aux sens propre et figuré, d’une Camargue entre deux eaux qu’il s’agit ici, tant pour rappeler les solutions qui furent trouvées au cours du temps, que pour tenter d’instruire celles qu’il faut maintenant rechercher, tandis que les changements s’accélèrent comme jamais. 

Cette exposition et son programme sont soutenus par le Ministère de la Culture, les Villes d’Arles et de Port-Saint-Louis-du-Rhône, le Département des Bouches-du-Rhône dans le cadre de Pays d’Arles Capitale Provençale de la Culture 2022 et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Accès compris dans le billet d’entrée du musée.

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En 2023

Du 3 juillet au 24 septembre

Exposition photo de Romain Boutillier dans le cadre des Rencontres internationales de la photo d'Arles

Romain Boutillier vit à Arles, aux portes de la Camargue, un territoire qu’il croyait connaître. La crise sanitaire lui a procuré un besoin d’évasion, de grands espaces et de nature.

Son parti pris du noir et blanc, au format carré, en argentique accentue l’aspect nostalgique de ce territoire chargé d’histoire. Les lignes des grands espaces dessinées par la nature, appuyées par les traces agricoles et ponctuées par des constructions désolées en font un portrait de territoire dénudé et graphique. L’anti « carte-postale ».

Le périmètre photographique est déterminé par les deux bras du Rhône : le petit Rhône et le grand Rhône, qui délimitent la Camargue.

Tout au long de ses pérégrinations, il se perd dans l’espace et le temps, découvre une Camargue intemporelle, mystérieuse, un sentiment de bout du monde dans une nature unique en son genre.

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En 2022

Du 4 juillet au 9 octobre 2022

Expo photo dans le cadre des Rencontres internationales de la Photo d'Arles

Fils et petit-fils de berger, le photographe Lionel Roux capte, pour la restituer en images, la puissance silencieuse qui se perpétue sous les formes actuelles de la vie pastorale, cette force vitale forgée dans le contact des hommes et des bêtes partageant la même condition. Par le chemin qui nous relie à notre lointaine origine : celle d’une humanité ne connaissant en matière de temps que celui du cycle des saisons et, de proximité que celle de la nature et des bêtes Lionel Roux documente son pays natal, cet espace nommé « Provence » ou « pays d’Arles ». C’est un territoire très contrasté, blanc, vert, ocre, désertique, marécageux, plat, escarpé…, où Alpilles, Crau, Camargue, littoral, zones urbaines et industrielles se touchent, se frottent et se frictionnent.

Lionel Roux vit à Arles. Il est entre autres engagé dans des projets de photographies archéologiques avec le CNRS et le Centre Camille Jullian à Aix en Provence au sein de la Maison Méditerranéenne des sciences de l’homme.

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En 2021

Exposition photo dans le cadre des Rencontres internationales de la photo d'Arles

Cécil Ka photographie celles et ceux qui s’habillent lors de la feria d’avril à Seville. Afin de montrer la transformation du corps et de l’expression induites par l’incarnation de l’identité reflétée par le costume, la photographe met la personne au naturel, simplement vêtue d’un teeshirt gris.

Il y a 20 ans, étudiante à l’Université de Séville pour un DESS de géographie humaine elle a étudié les similitudes et des différences entre le Parc Naturel Régional de Camargue et le Parc National de Doñana situé dans le delta du Guadalquivir au sud de Séville. Deux espaces naturels protégés où les représentations mentales ont forgé des identités fortes dont le costume régional est l’une des expressions. De 2017 à 2019, elle a photographié celles et ceux que le costume sévillan contemporain transforme en une autre version d’eux-mêmes, les jours de fête.

Un phénomène singulier dans le monde occidental.

En 2020 Cécil Ka débute une nouvelle démarche auprès des personnes qui portent le costume d’Arles.

Cécil Ka est née en 1973, elle vit et travaille à Arles, elle a porté le costume provençal dans son enfance. Ses origines sont également polonaises et flamenca.

Ses photographies seront présentées du 29 juin au 20 septembre au Musée de la Camargue dans une exposition associée aux Rencontres de la photographie.

Une exposition soutenue par la Compagnie nationale du Rhône (CNR).

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« Extension/ Acquisitions : le musée s’agrandit » 

Jusqu'au 10 octobre 2020, les acquisitions des 10 dernières années sont présentées dans la nouvelle exposition temporaire.

Photographies de Gaston Bouzanquet, Franck Pourcel, Mireille Loup, Vanessa Gilles, Lucien Clergue, Suzanne Hetzel ; Oeuvres sonores de Philippe Debarge et Kaye Mortley ; Oeuvres plastiques de Tadashi Kawamata, Axelle Remeaud, Frédérique Nalbandian, Tony Maïquez, Hélène Arnal, Jean-René Laval, Etienne Laget. Objets donnés par les particuliers. Tout y est !

 

 "Mère, Marie, Marais ... écologie d'un mythe"

Exposition visible du 18 mai au 4 novembre 2018 inclus 

Femme sacrée, déesse de la nature, femme domestique au service du mas et des hommes ou femme amazone, centauresse, manadière, « Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe » illustre la place du féminin dans des milieux naturels et culturels en mixant les problématiques environnementales, spirituelles, anthropologiques, sociologiques. L’exposition invite artistes, scientifiques, témoins de cette histoire à croiser leurs regards pour révéler la force du féminin dans les milieux longtemps réservés aux hommes.

Photographies, peintures, sculptures, sons témoignent de la place des femmes en Camargue, où les eaux des fleuves rejoignent celles de la mer.

Artistes invités : Suzanne Hetzel, Axelle Remeaud, Mireille Loup, Hélène Arnal, Franck Pourcel, Vanessa Gilles, Frédérique Nalbandian, Yves Chaudouët, Hélène Dattler, Marie Picard, Alberto Donaire, Harold Ambellan, André Marchand ainsi que la sociologue Sophie Vignon.

Exposition coproduite par le musée du Parc naturel régional de Camargue et MP2018, Quel Amour !

Sincère déclaration d’amour aux arts, aux artistes et au territoire, MP2018, Quel Amour ! est le nouveau rendez-vous festif et culturel de l’année. Avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la savonnerie Marius Fabre. Une exposition « Année européenne du patrimoine culturel 2018 ».
En partenariat avec : Delta de Maya et le jumelage Villamanrique / Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Phonurgia nova, l’ANPU, le Parc naturel régional de la Narbonnaise, le Lycée Montmajour d’Arles.

Accès compris dans le billet d'entrée du musée.

Horaires d'ouverture du musée.

 

« Piquets, Pontons, Martelières » de Raymond Galle

Exposition temporaire du 11 novembre au 31 décembre 2016

Dans le cadre de son exposition « Piquets, Pontons, Martelières » présentée du 11 au 13 novembre à Salin-de-Giraud, Raymond Galle est invité au Musée de la Camargue, où il expose une partie de ses œuvres, à lire des extraits de son ouvrage Delta.

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"Western camarguais", l’histoire des films d’aventure en Camargue

Exposition temporaire du 4 juillet au 31 octobre 2016

 

Les Rencontres Arles Photographie et le Musée de la Camargue présentent l’exposition «Western Camarguais». Un clin d’œil aux westerns et aux films d’aventure qui ont diffusé l’image d’une Camargue sauvage, semblable au Far West.

Les premiers films d’aventure inspirés par la conquête de l’Ouest américain ont été tournés en Camargue avant la Première Guerre mondiale par les pionniers du cinéma muet. Cette histoire singulière qui fait du delta du Rhône le décor de nombreux films réalisés au cours du XXe siècle débute en 1905, à Paris où le « Wild West show » de Buffalo Bill se produit. Parmi les spectateurs, Folco de Baroncelli émerveillé, voit se dérouler les scènes des romans de son enfance. Après le spectacle, il va à la rencontre de Joë Hamman, un jeune français recruté par le show pour sa connaissance des Indiens, ses talents d’acteur, de cavalier et de cascadeur.
L’aventure se poursuit en Camargue où l’acteur et le réalisateur Jean Durand sont invités par Folco de Baroncelli à tourner une série de films considérés comme les premiers westerns de l’histoire du cinéma. Le village des Saintes-Maries-de-la-Mer, les gardians et le bétail de la manade Baroncelli participent à de nombreux tournages que la guerre de 1914-1918 interrompt.

La paix revenue, la production cinématographique renoue avec la Camargue qui offre son décor naturel, sa lumière et ses figurants aux réalisateurs de films d’aventure. Après Baroncelli, d’autres manadiers se prêtent au jeu d’intrigues mettant en scène des gardians, Gitans et «Caraques blondes» stéréotypés. Filmée sous l’angle de ses singularités, la Camargue y apparaît comme une terre sauvage où la liberté fait droit.

Portés par la vague du retour au «naturel» des années 60-70, Crin-Blanc et Folco parcourent le monde et invitent les enfants devenus grands à venir vivre libres et sans contraintes entre les deux bras du Rhône et la mer, «dans une île où les enfants et les chevaux sont toujours des amis», là où la vie de Johnny va commencer et celle d’Ulysse, le cheval de Fernandel, finira parmi les siens.

 

  

L’exposition, qui était présentée dans la grande halle de l’Eglise des Frères Prêcheurs, retraçait cette épopée à travers des photographies, des affiches et des extraits de films. (Actuellement terminée)

 

Au Musée de la Camargue, le bonus de l’exposition est présenté dans « La Camargue en images ». On peut y visionner des films, voir des objets comme les gants de scène de Buffalo Bill et resituer l’histoire du cinéma dans celle, plus large de la Camargue au 20e siècle. Un sentier de découverte de 3,5 km permet de s’immerger dans les paysages qui ont inspiré les réalisateurs. (jusqu'au 31 octobre)

 

Western Camarguais, l’exposition :

Eglise des Frères prêcheurs, rue du Dr Fanton, 13200 Arles

du 4 juillet au 28 août 10h-19h30. Tarif plein 10 €.

Renseignements : 04 90 96 76 06 - info@rencontres-arles.com

Western camarguais, le bonus :
Musée de la Camargue, mas du Pont de Rousty, route des Saintes-Maries-de-la-Mer, 13200 Arles

du 4 juillet au 30 septembre de 9h à 12h30 et de 13h à 18h

du 1er au 31 octobre de 10h à 12h30 et de 13h à 17h. Tarif plein 5 €. Accessible aux 4 handicaps.

Renseignements : 04 90 97 10 82 - musee@parc-camargue.fr

 

Western Camarguais, le livre :
coédité par Actes sud, en vente dans les librairies d’Arles et les lieux d’expositions, 32 €.

 

Autour de l'exposition:

Jeudi 20 octobre à 18h30: Nocturne au musée

Clôture du bonus de l'exposition "Western camarguais"

Jacques Nissou évoque la personnalité et le travail de Joë Hamman, acteur des films d’aventure en Camargue auquel
Vincent Froehly a consacré le documentaire «Joë Hamman, le français qui inventa le western» projeté en première
partie de soirée.

En partenariat avec Les Rencontres Arles Photographie
10€ par personne - sur inscription au musée (50 personnes max)

Renseignements et inscriptions au musée :

04 90 97 10 82 – musee@parc-camargue.fr