Le Projet Scientifique et Culturel (PSC)
PAGE EN COURS DE CREATION
Pourquoi un PSC ?
Depuis les années 1980, époque des grands chantiers de rénovation des musées classés et contrôlés, le ministère de la Culture et de la Communication accompagne la stratégie de développement des musées.
Planification et financement des travaux de rénovation, étude du modèle économique à mettre en oeuvre en fonction des ressources et du potentiel de la structure, politique de "projet scientifique et culturel" (PSC) est formalisé d'abord par des fiches techniques (1998) et des formations de la direction des Musées de France, puis réglementée par la loi relative aux musée de France du 4 janvier 2020 et ses décrets d'application.
Définition
C’est une feuille de route opérationnelle et stratégique qui définit l'identité et les orientations du musée. Il est une référence commune pour l'équipe du musée et la tutelle : il engage l'une comme l'autre sur le devenir de l'établissement. Il analyse les interactions entre les collections, les publics, l’environnement et le bâtiment du musée. Il contient un état des lieux de sa situation, puis des axes stratégiques pour guider ses actions à cinq ans définit les grandes orientations et les stratégies du musée. Pour les musées de France, ce projet scientifique et culturel est obligatoire. Il est un outil pour l'investissement collectif du personnel à la bonne santé de l'établissement, et repose sur l’adhésion de tous (2) .
Le PSC du Musée de la Camargue est en cours de validation.
« L’effort qu’un peuple accorde à la protection de ses monuments naturels ou architecturaux est, à lui seul, un témoignage de sa culture »
La révision du Projet scientifique et culturel du Musée de la Camargue s’impose suite à l’achèvement des travaux de rénovation et d’extension lancés dans les années 1990 après que le Musée Camarguais ait été inondé par deux fois en 1993 et 1994 suite à la rupture des digues du Rhône. La fermeture d’un an et l’importante baisse de fréquentation qui ont suivi ont exigé la réflexion sur une rénovation globale du bâtiment et de la scénographie.
Lancé en 1995, le Projet scientifique et culturel du nouveau musée est validé en 2003 par la direction des musées de France qui attribue à la collection l’appellation « musée de France ».
Suite au départ du conservateur en 2006 et à son remplacement en 2009, le service des musées de France, conseille la révision du projet de 2003. L’appui technique et le soutien financier apporté par l’État entraînent alors les aides des collectivités locales et la détermination du Syndicat mixte de gestion du Parc naturel régional de Camargue qui porte le projet.
Marseille Provence capitale européenne de la culture en 2013 labellise le projet de rénovation du musée ainsi que la résidence de l’artiste Tadashi Kawamata en Camargue ce qui apporte le soutien de mécènes et inscrit la rénovation du musée dans une dynamique exceptionnelle.
Le 27 octobre 2013, comme annoncé au programme de MP2013 le musée et sa nouvelle exposition permanente ouvrent au public après seulement 364 jours de fermeture pour travaux.
En 2015, la deuxième tranche pour l’extension du bâtiment est lancée avec Philippe Donjerkovic, architecte du patrimoine dont le projet est retenu à l’issue d’un concours restreint. Quatre années seront encore nécessaires pour ouvrir ce nouveau bâtiment au public en août 2019.
Depuis 2009, dix années d’études, de recherches de financement et de travaux ont été nécessaires à l’aboutissement du projet scientifique et culturel pour la rénovation et l’extension du Musée camarguais.
Malheureusement les années COVID ont ralenti l’appréciation des résultats de cette opération mais en 2023 la fréquentation et la satisfaction du public confirment sa réussite.
Il était temps de repenser le projet scientifique et culturel (PSC) de la nouvelle ère qui s’ouvre pour le musée à l’heure où le Parc naturel régional révise sa charte qui engage un projet de territoire jusqu’en 2041.
Ce nouveau projet scientifique et culturel fait un bilan de ce qui a été fait, l’analyse, et propose ce qui resterait à faire pour maintenir la dynamique. Pour cela, le fonctionnement doit être sécurisé, et le Parc naturel régional de Camargue aidé afin que la charge que représente le musée aujourd’hui s’allège par l’engagement des collectivités à ses côtés. Ainsi, le musée pourra jouer pleinement son rôle de plus-value pour le territoire et son développement culturel et touristique.