Expositions temporaires

À venir

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De Mars à Juin 2025


Exposition itinérante conçue par la Maison de la transhumance avec le soutien de la direction de la culture de la Région Sud.


Actuellement

Du 18 octobre 2024 au 18 septembre 2026

Le delta du Rhône s’est formé au fil du temps par les apports sédimentaires que le fleuve a déposé sur le plateau continental et gagné sur la mer. Aussi, le sol y est naturellement salé.

Un équilibre environnemental naturel existait lorsque les crues du fleuve lessivaient le sol en l’inondant. L’endiguement total de la Camargue s’il a permis de protéger la Camargue des inondations a interrompu ce fonctionnement naturel.

Depuis 1860, des systèmes d’irrigation dotés de pompes suppléent l’inondation en parcourant l’île de Camargue de part en part pour y apporter l’eau douce.

La maîtrise des eaux douces, salées ou saumâtres obtenue depuis le XIXè siècle est perturbée par les évolutions du climat qui assèchent le sol du delta. La pluviométrie diminue, le débit du Rhône baisse, les sols salés demandent aux activités humaines de s’adapter et de se réinventer pour perdurer.

L’exposition Avec ou sans sel ? déroule sur trois temps : passé, présent et futur, ce que le sel est à la Camargue.

Les partenaires de l'exposition : La Compagnie des Salins du Midi, la Fondation LUMA, le Museon Arlaten et le Département des Bouches-du-Rhône, l’Institut Agro Montpellier UMR G-Eau2, Institut National de Recherches Archéologiques, les Archives nationales, Simon Porte Jacquemus, les savonneries Marius Fabre.

Les artistes : Romain Boutiller, Lucien Clergue, Alain Coste, Raymond Galle, Louis Hierle, Tadashi Kawamata, Mireille Loup, Carle Naudot, Frédérique Nalbandian, Lionel Roux, Axelle Remaud.

Cette exposition et son programme sont soutenus par le Ministère de la Culture, la Ville d’Arles, le Département des Bouches-du-Rhône, et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Accès compris dans le billet d’entrée du musée.

Des audioguides sont proposés sur place. Vous pouvez également les écouter sur la page Youtube Musée de la Camargue en plusieurs langues.

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En 2024

Du 14 au 16 juin 2024


Accueillie en résidence pendant plusieurs mois sur le territoire du Parc naturel régional de Camargue, Anne Perier a tenté de frayer son regard à travers les roselières. Pour donner à voir ce milieu et les espèces qu’il abrite, le roseau devient la matière première et le sujet principal des créations.

L’artiste a également travaillé en lien avec des classes de l’école Jules Vallès d’Arles. Au cours de plusieurs ateliers et sorties, les élèves ont rencontré les plantes, les roselières, les oiseaux, les tampons et la gravure. Les travaux de ces petits artistes en herbe ont été exposés au Musée de la Camargue le temps d'un week-end afin que les visiteurs puissent les découvrir.

Née en 1993, Anne est une artiste dont la pratique navigue entre les arts visuels et plastiques. Actuellement, elle vit et travaille à Nans-les-Pins, dans le massif de la Sainte-Baume, à quelques encablures de Marseille. Grâce aux outils des arts visuels et plastiques, elle documente sa démarche et ses recherches. Documentaire, médiation, dialogue, Anne envisage la création comme un pont entre les différentes disciplines qu’elle rencontre. Elle pratique depuis quelques années la gravure et l’image imprimée, elle tente souvent de fabriquer son papier et ses encres, et elle détourne parfois les usages de la presse. Elle garde aussi un goût prononcé pour le bricolage et les objets grâce à son parcours en Design à l’ENSAD.

Anne Perier a bénéficié de résidences de création et de médiation soutenues par la DRAC PACA, (La classe l’œuvre, Rouvrir le monde, Résidence-Pro-lycée agricole). Elle a été accueillie en résidence au Parc Naturel de Camargue, et a réalisé des œuvres en extérieur pour les « Transhumances Artistiques » des Hautes-Alpes. Son travail a été exposé par le CAC de Briançon, Artagon et dans d’autres lieux d’exposition. Elle a également travaillé pour le CAIRN centre d’art et pratiqué tout un tas de métiers différents, d’ouvrier agricole, à libraire, en passant par le décor de cinéma.

EN VIDEO !

Regardez le teaser de l'expo !

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En 2023

Du 3 juillet au 24 septembre 2023


Exposition du photographe Romain Boutillier, dans le cadre du programme Arles Associé des Rencontres Internationales de la Photographie.

Romain Boutillier vit à Arles, aux portes de la Camargue, un territoire qu’il croyait connaître. La crise sanitaire lui a procuré un besoin d’évasion, de grands espaces et de nature. Tout au long de ses pérégrinations, il se perd dans l’espace et le temps, découvre une Camargue intemporelle, mystérieuse, un sentiment de bout du monde dans une nature unique en son genre.

Son périmètre photographique est déterminé par les deux bras du Rhône : le petit Rhône et le grand Rhône, qui délimitent la Camargue.

Son parti pris du noir et blanc, au format carré, en argentique accentue l’aspect nostalgique de ce territoire chargé d’histoire. Les lignes des grands espaces dessinées par la nature, appuyées par les traces agricoles et ponctuées par des constructions désolées en font un portrait de territoire dénudé et graphique : l'image d'une "anti carte postale".

EN VIDÉO ! Rendez-vous sur la page Youtube Musée de la Camargue pour écouter le photographe présenter ses oeuvres.

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En 2022

Du 4 juillet au 9 octobre 2022


Exposition du photographe Lionel Roux, dans le cadre du programme Arles Associé des Rencontres Internationales de la Photographie.

Fils et petit-fils de berger, il capte, pour la restituer en images, la puissance silencieuse qui se perpétue sous les formes actuelles de la vie pastorale, cette force vitale forgée dans le contact des hommes et des bêtes partageant la même condition. Par le chemin qui nous relie à notre lointaine origine - celle d’une humanité ne connaissant en matière de temps que celui du cycle des saisons - et, de proximité que celle de la nature et des bêtes, Lionel Roux documente son pays natal, cet espace nommé "Provence" ou "Pays d’Arles". C’est un territoire très contrasté : blanc, vert, ocre, désertique, marécageux, plat, escarpé…, où Alpilles, Crau, Camargue, littoral, zones urbaines et industrielles se touchent, se frottent et se frictionnent.

Lionel Roux vit à Arles. Il est, entre autres, engagé dans des projets de photographies archéologiques avec le CNRS et le Centre Camille Jullian à Aix-en-Provence au sein de la Maison Méditerranéenne des sciences de l’homme.

Découvrez le diaporama de ses photos

Le site officiel des Rencontres Internationales de la Photographie d'Arles, c'est juste ici !

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En 2021

Du 05 juillet au 25 septembre 2021


Exposition de la photographe Cécile Ka, dans le cadre du programme Arles Associé des Rencontres Internationales de la Photographie.

Cécil Ka photographie celles et ceux qui s’habillent lors de la féria d’avril à Séville. Afin de montrer la transformation du corps et de l’expression induites par l’incarnation de l’identité reflétée par le costume, la photographe met la personne au naturel, simplement vêtue d’un tee-shirt gris.

Il y a 20 ans, étudiante à l’Université de Séville pour un DESS de géographie humaine, elle a étudié les similitudes et les différences entre le Parc naturel régional de Camargue et le Parc national de Doñana, situé dans le delta du Guadalquivir, au sud de Séville. Deux espaces naturels protégés où les représentations mentales ont forgé des identités fortes dont le costume régional est l’une des expressions. De 2017 à 2019, elle a photographié celles et ceux que le costume sévillan contemporain transforme en une autre version d’eux-mêmes les jours de fête. Un phénomène singulier dans le monde occidental.

En 2020, Cécil Ka débute une nouvelle démarche auprès des personnes qui portent le costume d’Arles.

Cécil Ka est née en 1973, elle vit et travaille à Arles, elle a porté le costume provençal dans son enfance. Ses origines sont également polonaises et flamenca.

Une exposition soutenue par la Compagnie nationale du Rhône (CNR).

Le site officiel des Rencontres Internationales de la Photographie d'Arles, c'est juste ici !

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En 2018

Du 02 juillet au 26 août 2018


L’exposition Paradisiaque ! revient sur l’aménagement du delta du Rhône décidé par l’État dans les années 1960-70. Trois sites vont connaître des destins différents : Fos-sur-Mer est désigné pour un projet portuaire et industriel, la Grande Motte est choisie pour être la première station balnéaire de la Mission Racine, et l’île de Camargue devient une terre à préserver grâce à la création d’un Parc naturel régional.

Au sein d’un « archipel harmonieux d’espaces complémentaires », le delta du Rhône et le littoral languedocien, perçus comme des « terres vides », sont au cœur d’un gigantesque projet d’aménagement et d’assainissement. En seulement deux décennies, les zones humides du delta, de l’étang de Berre à l’étang de l’Or, vivent des bouleversements majeurs. A l’Est, l’implantation du plus grand complexe industrialo portuaire de Fos ; à l’Ouest la création ex-nihilo de la Grande-Motte bouleversent les paysages, les modes de vies et les activités humaines ancestrales. Au cœur du delta, l’île de Camargue défendue par les deux bras du Rhône est destinée à demeurer un poumon vert érigé en Parc naturel régional.

Souvent inédites, jamais mises en récit comme une seule histoire, ces images racontent une page récente de l’histoire du delta qui va marquer durablement ce territoire et ses habitants. Plus encore, elles sont une sorte de miroir grossissant des utopies politiques et sociales à l’œuvre dans ces années si proches et pourtant si lointaines.

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Du 18 mai au 04 novembre 2018


Femme sacrée, déesse de la nature, femme domestique au service du mas et des hommes ou femme amazone, centauresse, manadière, Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe illustre la place du féminin dans des milieux naturels et culturels en mixant les problématiques environnementales, spirituelles, anthropologiques et sociologiques. L’exposition invite artistes, scientifiques, témoins de cette histoire à croiser leurs regards pour révéler la force du féminin dans les milieux longtemps réservés aux hommes.

Photographies, peintures, sculptures, sons témoignent de la place des femmes en Camargue, où les eaux des fleuves rejoignent celles de la mer.

Artistes invités : Suzanne Hetzel, Axelle Remeaud, Mireille Loup, Hélène Arnal, Franck Pourcel, Vanessa Gilles, Frédérique Nalbandian, Yves Chaudouët, Hélène Dattler, Marie Picard, Alberto Donaire, Harold Ambellan, André Marchand, ainsi que la sociologue Sophie Vignon.

Exposition coproduite par le Musée de la Camargue et "MP2018, Quel Amour !". Sincère déclaration d’amour aux arts, aux artistes et au territoire, "MP2018, Quel Amour !" est le nouveau rendez-vous festif et culturel de l’année. Une exposition « Année européenne du patrimoine culturel 2018 ».

Avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la savonnerie Marius Fabre. En partenariat avec Delta de Maya, le jumelage Villamanrique/Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Phonurgia nova, l’ANPU, le Parc naturel régional de la Narbonnaise, et le Lycée Montmajour d’Arles.

Découvrez un diaporama thématique ici.

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En 2016

Du 11 novembre au 31 décembre 2016


Dans le cadre de son exposition Piquets, Pontons, Martelières présentée du 11 au 13 novembre à Salin-de-Giraud, Raymond Galle est invité au Musée de la Camargue, où il expose une partie de ses œuvres.

Écrivain, peintre, photographe, Raymond Galle expose régulièrement son travail d'artiste, et propose ci-dessous un extrait de son ouvrage Delta, publié en 2009 :

"Avec son air de celle qui doit toujours tout répéter et que personne n'écoute Lucie me dit, tu devrais téléphoner à ta mère et moi, en aparté, comment veux-tu qu'on t'écoute si tu prends cet air-là. Je fais celui qui n'entend pas. Pendant que j'y suis, je fabrique un bruit de gorge sans même ouvrir la bouche. Je n'aime pas qu'une obligation vienne se mettre en travers de ma route, j'ai un programme, justement inventé pour éviter de répondre à ceux qui s'imaginent que j'ai besoin d'eux et qui croient qu'un type aussi peu sociable que moi doit aimer qu'on l'appelle au petit-déjeuner. Comme ils ont bien vu que je ne suis pas tous les jours pendu au téléphone pour les assurer de ma vitalité, ils se disent que je viens peut-être d'y passer alors dare-dare ils viennent aux nouvelles, mais non, je suis d'attaque, quelque part sur le motif. Lucie qui répond, je n'ai pas besoin de lui donner de consigne, elle connaît la chanson, elle sait que ça me met de mauvais poil un qui fait semblant de s'intéresser à mon matricule pour que je fasse au moins l'effort de m'intéresser au sien? Elle a une expression toute faite, elle dit :

- Où veux-tu qu'il soit. Sous-entendu dans l'atelier, alors que si ça se trouve je suis en train de grignoter un cornichon aux cinq aromates à côté d'elle."

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Du 04 juillet au 31 octobre 2016 


Les Rencontres d'Arles et le Musée de la Camargue présentent l’exposition Western Camarguais. Un clin d’œil aux westerns et aux films d’aventure qui ont diffusé l’image d’une Camargue sauvage, semblable au Far West.

Les premiers films d’aventure inspirés par la conquête de l’Ouest américain ont été tournés en Camargue avant la Première Guerre mondiale par les pionniers du cinéma muet. Cette histoire singulière qui fait du delta du Rhône le décor de nombreux films réalisés au cours du 20ème siècle débute en 1905, à Paris où le "Wild West show" de Buffalo Bill se produit. Parmi les spectateurs, Folco de Baroncelli, émerveillé, voit se dérouler les scènes des romans de son enfance. Après le spectacle, il va à la rencontre de Joë Hamman, un jeune français recruté par le show pour sa connaissance des Indiens, ses talents d’acteur, de cavalier et de cascadeur.
L’aventure se poursuit en Camargue où l’acteur et le réalisateur Jean Durand sont invités par Folco de Baroncelli à tourner une série de films considérés comme les premiers westerns de l’histoire du cinéma. Le village des Saintes-Maries-de-la-Mer, les gardians et le bétail de la manade Baroncelli participent à de nombreux tournages que la guerre de 1914-1918 interrompt.

La paix revenue, la production cinématographique renoue avec la Camargue qui offre son décor naturel, sa lumière et ses figurants aux réalisateurs de films d’aventure. Après Baroncelli, d’autres manadiers se prêtent au jeu d’intrigues mettant en scène des gardians, gitans et "Caraques blondes" stéréotypés. Filmée sous l’angle de ses singularités, la Camargue y apparaît comme une terre sauvage où la liberté fait droit. Crin-Blanc et Folco parcourent le monde et invitent les enfants devenus grands à venir vivre libres et sans contraintes entre les deux bras du Rhône et la mer, "dans une île où les enfants et les chevaux sont toujours des amis".  

L’exposition retraçait cette épopée à travers des photographies, des affiches et des extraits de films. Elle était présentée à Arles, dans la grande halle de l’Église des Frères Prêcheurs, ainsi qu'au Musée de la Camargue.

 

Autour de l'exposition

Jeudi 20 octobre à 18h30 : Nocturne au musée

Jacques Nissou évoque la personnalité et le travail de Joë Hamman, acteur des films d’aventure en Camargue auquel Vincent Froehly a consacré le documentaire Joë Hamman, le français qui inventa le western, projeté en première partie de soirée. En partenariat avec Les Rencontres de la Photographie d'Arles.


Western Camarguais, le livre :
Coédité par Actes sud, en vente dans les librairies d’Arles et au Musée de la Camargue, 32 €.

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Du 12 décembre 2015 au 05 juin 2016


Les fous du Rhône, sur une idée d’Estelle Rouquette, conservatrice du Musée de la Camargue, est une commande photographique faite à Mireille Loup, photographe, vidéaste et écrivaine.

Les fous du Rhône sont passionnés par la violence du fleuve, sa lumière et ses tragédies. Certains fouillent, cherchent, creusent pour comprendre et écrire son histoire. Ils repèrent ses déplacements au fil des siècles, les traces qu’il a laissées dans le sol et les paysages, les sites archéologiques, les épaves, les objets antiques roulés dans la vase. D’autres sont simplement attachés au Rhône par une histoire qui les a amenés là, où ils ont choisi de rester pour voir vivre le fleuve au quotidien, surveiller ses frémissements, comme envoûté par sa présence. Une exposition qui interroge nos représentations du fleuve…

Philippe Rigaud, érudit libre, chercheur médiéviste, représente le fou du Rhône n°1 devant l’objectif constructeur de Mireille Loup qui assemble huit images pour créer le rêve en relief. Arles au loin sous l’orage, Philippe, une gaffe ancienne à la main, pose devant le Césaire, barque aux voiles latines échouée dans le Rhône depuis juillet 2015, après des années de restauration.

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En 2015

Du 16 mai au 25 octobre 2015 


En 2015, le sentier de découverte du Musée de la Camargue est investi par le plasticien Jean-René Laval.

Inspirées par le paysage et réalisées avec des matériaux trouvés « sur place », ses œuvres dialoguent avec les paysages au fil du sentier : tiges de métal/roseaux, mât totémique/escalassoun, structure flottante/barque plate, et volière/réserve ornithologique. Un dialogue que l’artiste souhaite instaurer entre les matériaux modestes (roseaux, corde, sable, bois, fer corrodé) et la végétation pauvre, rustique qui les entoure, entre leur économie chromatique et celle de l’environnement camarguais. Ces installations constituent des repères, des moments forts dans la déambulation autour du Musée et le long du sentier de découverte. Elles marquent des ruptures dans le cheminement des visiteurs sollicités par leur présence. Elles se posent également en contre-points - parfois humoristiques – des images convenues d’une Camargue de carte postale.

En écho aux installations du sentier, deux sculptures : Hécatombe et Goya sont exposées à l’intérieur du musée. Goya et Hécatombe se répondent et se distinguent par leurs matières et leur sens, elles se complètent par la différence des deux tauromachies qui coexistent dans le delta et sa région et forment un ensemble. Par son évocation du taureau mort dans l’arène, Hécatombe se distingue de Goya qui illustre la destinée d’un taureau dont le nom est entré dans la légende. À l’issue de l’exposition, ces œuvres ont été acquises par le musée et inscrites à l’inventaire des collections.

 

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En 2014

Du 3 juillet au 03 août 2014


À l'occasion du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine (France-Chine 50), plusieurs initiatives culturelles ont été labellisées pour intégrer la programmation officielle des commémorations. C'est ainsi que, sollicité par le Musée national des Zones Humides de Hangzhou, près de Shanghaï, le Musée de la Camargue a pu "s'exporter" en Chine.

Dans le cadre de ce partenariat, l'exposition permanente Le fil de l'eau, le fil du temps a été entièrement traduite et reconstituée dans le musée au coeur du Parc National de la Zone Humide de Xixi. 500 m² des 11 000 m² de ce bâtiment très moderne ont alors été consacrés à la Camargue et à sa biodiversité.

Pour l'inauguration, une délégation arlésienne composée d'Estelle Rouquette, conservateur de Musée de la Camargue ; de David Grzyb, président du Parc naturel régional de Camargue ; de Christiane Hemery, co-présidente de la commission culture du parc et vice-présidente du groupe Camargo Souvajo de Salin-de-Giraud ; et de Vincent Ramon, président des Amis du vieil Arles a été invitée à visiter les lieux. Dans leurs valises évidemment... des costumes d'arlésienne et gardian !

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En 2010

Du 17 avril au 31 décembre 2010


Gaston Bouzanquet et Carle Naudot, deux photographes acteurs et témoins d’une Camargue en mutation, entre la fin du 19ème siècle et la deuxième guerre mondiale, nous ont légué leur vision de ce territoire à travers 7 000 phototypes sur plaques de verre. Pour la première fois, grâce à la numérisation, un grand nombre de ces images sont présentées au public. Les regards de Bouzanquet, reporter de son milieu social, et de Naudot, ethnographe, convergent sur diverses thématiques : les activités humaines (chasse, pêche, élevage, agriculture), les fêtes populaires (religieuses, mistraliennes, gardiannes), les paysages évoquant une Camargue entre costières du Gard et salins de Giraud, dont l’image sauvage et poétique se médiatise durant la première moitié du 20ème siècle. Leurs photographies témoignent de la naissance d’un mythe et de la construction d’une identité camarguaise liée aux valeurs traditionnelles fortes en cette période de l’histoire.

À cette occasion, un ouvrage de 160 pages abondamment illustré est paru aux éditions Actes sud sous le titre "Objectifs croisés sur la Camargue".

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En 2009

Plus réputée pour sa production de sel et de riz, la Camargue possède un vignoble qui connut un essor exceptionnel, de 1870 à 1942.

En 1870, lorsque l’épidémie du phylloxera touche toute l’Europe, la vigne trouve refuge dans le delta du Rhône, alors qu’elle disparaît dans les autres régions de France.

En effet, la viticulture est possible en Camargue grâce à la présence d’eau et de sable qui permettent de lutter contre le phylloxéra. Cette nouvelle attire des entrepreneurs venus de tous horizons.

De 1870 à 1900, la surface du vignoble y est multipliée par sept, alors que l’utilisation de la haute technologie par les investisseurs accroît les moyens de production et les rendements. Seul le gigantisme des caves qu’il fallut bâtir pour contenir les récoltes nous permet d’imaginer la ruée vers le delta et la conquête de ses terres par la viticulture.

Mais en 1907, c’est la crise : une parade au phylloxera a permis la reconstitution du vignoble dans les autres régions françaises et la concurrence revient en force, laissant la récolte de 1906 invendue. La révolte des viticulteurs du Midi n’empêchera pas l’arrachage de débuter.

Peu à peu et face aux difficultés de la viticulture, la culture du riz se développe en Camargue grâce aux réseaux d’irrigation mis en place pour le blé au 19ème siècle puis, pour l’immersion de la vigne.

Ainsi, à partir de 1942, le vignoble revient à sa taille d’origine. Son gigantisme n’est à présent qu’une anecdote dans l’histoire du delta.

Cependant la viticulture y est toujours présente. Les récoltants ont fait du vin de Camargue un produit de qualité portant le label bio ou la marque Valeur Parc naturel régional de Camargue dont ils ont eux-mêmes défini les critères d’attribution.

Par cette exposition, le Musée de la Camargue souhaite rappeler la folle histoire du phylloxéra et la pérennité d’un patrimoine camarguais ancré dans son présent.

Un catalogue d'exposition a été édité "Le temps des géants, l'âge d'or de la viticulture en Camargue", disponible à la boutique-librairie du musée

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Avant 2008

La présence de manades de taureaux et de chevaux, vivant en semi-liberté au coeur des marais et des prairies humides ,constitue, sans aucun doute, l'un des attraits pricnipaux de la Camargue. Sous la conduite d'éleveurs et de gardians passionnés, les races camarguaises ont acquis des qualités de rusticité et d'endurance remarquables. Leur mode d'élevage extensif contribue largement à la conservation des écosystèmes et participe au maintien de la qualité paysagère de la Camargue.

Annelyse Chevalier, commissaire d'exposition, présente cette exposition en 2006.

Le livre "Les gardians de Camargue", dans le format "Courrier du Parc" est actuellement épuisé.

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